Cette étude dont le coût s’élève à 4,9 millions Usd dont 60% seront alloués aux activités de consultation, de concertation et d’implication des parties prenantes et 50% déjà financés, se propose 18 mois pour présenter ses conclusions. 16 mois seront consacrés à l’élaboration (juillet 2010- septembre 2011) et 2 mois à l’opérationnalisation (octobre-décembre 2011). De l’avis du Gouvernement congolais, l’étude devra répondre à plusieurs questions, notamment celles de savoir où voulons-nous aller. C’est-à-dire quelle société voulons-nous devenir et sur quel modèle voulons-nous fonder le développement de notre pays ? Comment construire le chemin pour y parvenir ?
Mieux, quelles sont les transformations qui sont nécessaires ou que nous voulons promouvoir pour faire émerger une situation sociale et économique répondant au bien-être des populations ? Quelle sera la Rdc en 2035 ? C’est la question à laquelle le Gouvernement congolais, avec l’appui de la Banque africaine de développement (BAD) et du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) ont tenté de répondre à travers une Etude nationale prospective Rdc vision 2035 ; présentée hier mercredi à l’Hôtel Memling, dans la Commune de la Gombe. Etaient présents, les membres du Gouvernement national, les Gouverneurs des provinces, le Gouverneur de la Banque centrale du Congo, les ministres provinciaux en charge de la planification, ainsi que d’autres invités de marque. L’objectif principal était d’informer et de sensibiliser le plus grand nombre d’acteurs possibles impliqués dans le processus de développement du pays, afin de préparer les esprits à la réflexion sur l’avenir.
En effet, la Rdc se trouve à un tournant décisif de son histoire : elle vient de faire le bilan de 50 années d’existence comme Etat indépendant et doit se représenter et matérialiser une évolution meilleure dans les 25 ans à venir. Cette exigence de représentation est largement partagée dans le pays comme le témoignent les nombreuses déclarations faites au cours de cette année du cinquantenaire par les différents acteurs sociaux de la Rdc. Pour sa part, le Gouvernement de la Rdc s’est récemment engagé dans une réforme de son système de planification stratégique du développement pour l’articuler aux différents niveaux ci-après : la planification stratégique à moyen terme ; traduire dans un plan quinquennal le développement socio-économique articulé sur les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) ; les programmes d’actions prioritaires triennaux glissants coulés dans les Cadres des dépenses publiques à moyen terme.
Le Gouvernement a souhaité inscrire ces différentes modalités de programmations dans une vision qui oriente l’action publique dans une perspective de long terme. Il s’agit d’appuyer un processus de réflexion et d’action par rapport à des questions-clés du développement à moyen et long termes de la Rdc, processus qui puisse permettre de transformer l’information en vision, la vision en action, le souhaitable en possible. Ceci, afin de bâtir un dessein collectif au sein duquel chaque Congolais, de l’intérieur comme de l’extérieur, soit l’architecte du devenir de son pays. Cette vision à long terme « Rdc 2035 » sera construite à l’issue d’un processus de réflexion prospective concertée et partagée.
Dessiner de nouvelles perspectives
Après avoir regardé 50 ans en arrière pour retracer le passé, il faut désormais regarder en avant pour dessiner les perspectives. Pour Simon Bulupy, vice-premier ministre des Postes Téléphones et Télécommunications, qui a prononcé le mot d’ouverture de cet atelier, il nous appartient désormais de transformer ce vœu en une vision partagée pour l’avenir, pour ainsi convertir la vision en action et le souhaitable en possible. Pour lui, c’est grâce aux progrès accomplis dans l’atteinte du Point d’Achèvement que nous devons bâtir une vision volontariste du développement de la société et de l’économie congolaise à long terme. C’est tout l’objet de cet exercice « Vision 2035 » dont le pilotage est assuré par le ministère du Plan, afin qu’il puisse donner un ancrage sur le long terme à la planification de la reconstruction du pays. « Il s’agit de fonder les politiques et les stratégies de développement sur un cap reflétant les aspirations de tous les congolais avec un horizon suffisamment long pour anticiper et préparer les transformations structurelles dont le pays a besoin », a indiqué le vice-premier ministre, qui précise que cette « vision 2035 » est l’occasion de nourrir un débat national sur les grands choix de société au cours du 21ème siècle.
Toutes ces réflexions nous obligent de dépasser les clivages partisans du court terme. Et il faut aborder l’avenir dans un état d’esprit inspiré de principes mêlant ouverture et anticipation, pluralisme et concertation, autonomie et responsabilité, rigueur et imagination. Soulignons aussi que « cette vision 2035 » doit être la traduction d’un futur partagé par les différentes composantes de la société congolaise. « Elle doit être portée par tout le peuple congolais dans toutes ses composantes ainsi que par ses dirigeants à tous les échelons », a indiqué Simon Bulupy, qui n’a pas hésité de dire que nous devons prendre conscience que la République est un bien commun exigeant de forger ensemble une communauté de destin et de valeurs partagées autour d’un grand dessein collectif. Pour finir, le vice-premier ministre a indiqué que la vision devra être traduite dans les programmes de développement à court et moyen termes de notre pays.
Elaborer le DSCRP de 2ème génération 2011-2015
Pour Olivier Kamitatu ministre du Plan, le souci du Gouvernement est d’élaborer un DSCRP de 2ème génération pour la période allant de 2011 à 2015. Cela, parce que la Rdc n’a pas un profil actualisé de la pauvreté, ce pays veut avoir une vision à long terme consensuel et conclure un programme formel avec les Institutions du pays. Pour lui, le DSCRP constitue un document de dialogue à court terme qui n’est pas encore cohérent avec les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD).
Il apparait donc nécessaire de nous inscrire dans une vision de développement à court terme. « Le Gouvernement a décidé de planifier le développement dans le long terme et la volonté est d’asseoir le développement sur une vision durable », a indiqué le ministre, avant de révéler que son Gouvernement a pris la décision de lancer la présente étude pour doter le pays d’une vision partagée. Et selon lui, la prospective veut dépasser l’immédiateté et elle permet de faire une prévision des politiques, avec des orientations stratégiques. Elle permet aussi de renforcer les capacités d’anticipation. Pour Olivier Kamitatu, la réussite de cet exercice dépend des Gouverneurs de provinces qui sont présents, mais aussi sur la mobilisation des partenaires au développement.
Jean-Marie Nkambua
Mieux, quelles sont les transformations qui sont nécessaires ou que nous voulons promouvoir pour faire émerger une situation sociale et économique répondant au bien-être des populations ? Quelle sera la Rdc en 2035 ? C’est la question à laquelle le Gouvernement congolais, avec l’appui de la Banque africaine de développement (BAD) et du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) ont tenté de répondre à travers une Etude nationale prospective Rdc vision 2035 ; présentée hier mercredi à l’Hôtel Memling, dans la Commune de la Gombe. Etaient présents, les membres du Gouvernement national, les Gouverneurs des provinces, le Gouverneur de la Banque centrale du Congo, les ministres provinciaux en charge de la planification, ainsi que d’autres invités de marque. L’objectif principal était d’informer et de sensibiliser le plus grand nombre d’acteurs possibles impliqués dans le processus de développement du pays, afin de préparer les esprits à la réflexion sur l’avenir.
En effet, la Rdc se trouve à un tournant décisif de son histoire : elle vient de faire le bilan de 50 années d’existence comme Etat indépendant et doit se représenter et matérialiser une évolution meilleure dans les 25 ans à venir. Cette exigence de représentation est largement partagée dans le pays comme le témoignent les nombreuses déclarations faites au cours de cette année du cinquantenaire par les différents acteurs sociaux de la Rdc. Pour sa part, le Gouvernement de la Rdc s’est récemment engagé dans une réforme de son système de planification stratégique du développement pour l’articuler aux différents niveaux ci-après : la planification stratégique à moyen terme ; traduire dans un plan quinquennal le développement socio-économique articulé sur les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) ; les programmes d’actions prioritaires triennaux glissants coulés dans les Cadres des dépenses publiques à moyen terme.
Le Gouvernement a souhaité inscrire ces différentes modalités de programmations dans une vision qui oriente l’action publique dans une perspective de long terme. Il s’agit d’appuyer un processus de réflexion et d’action par rapport à des questions-clés du développement à moyen et long termes de la Rdc, processus qui puisse permettre de transformer l’information en vision, la vision en action, le souhaitable en possible. Ceci, afin de bâtir un dessein collectif au sein duquel chaque Congolais, de l’intérieur comme de l’extérieur, soit l’architecte du devenir de son pays. Cette vision à long terme « Rdc 2035 » sera construite à l’issue d’un processus de réflexion prospective concertée et partagée.
Dessiner de nouvelles perspectives
Après avoir regardé 50 ans en arrière pour retracer le passé, il faut désormais regarder en avant pour dessiner les perspectives. Pour Simon Bulupy, vice-premier ministre des Postes Téléphones et Télécommunications, qui a prononcé le mot d’ouverture de cet atelier, il nous appartient désormais de transformer ce vœu en une vision partagée pour l’avenir, pour ainsi convertir la vision en action et le souhaitable en possible. Pour lui, c’est grâce aux progrès accomplis dans l’atteinte du Point d’Achèvement que nous devons bâtir une vision volontariste du développement de la société et de l’économie congolaise à long terme. C’est tout l’objet de cet exercice « Vision 2035 » dont le pilotage est assuré par le ministère du Plan, afin qu’il puisse donner un ancrage sur le long terme à la planification de la reconstruction du pays. « Il s’agit de fonder les politiques et les stratégies de développement sur un cap reflétant les aspirations de tous les congolais avec un horizon suffisamment long pour anticiper et préparer les transformations structurelles dont le pays a besoin », a indiqué le vice-premier ministre, qui précise que cette « vision 2035 » est l’occasion de nourrir un débat national sur les grands choix de société au cours du 21ème siècle.
Toutes ces réflexions nous obligent de dépasser les clivages partisans du court terme. Et il faut aborder l’avenir dans un état d’esprit inspiré de principes mêlant ouverture et anticipation, pluralisme et concertation, autonomie et responsabilité, rigueur et imagination. Soulignons aussi que « cette vision 2035 » doit être la traduction d’un futur partagé par les différentes composantes de la société congolaise. « Elle doit être portée par tout le peuple congolais dans toutes ses composantes ainsi que par ses dirigeants à tous les échelons », a indiqué Simon Bulupy, qui n’a pas hésité de dire que nous devons prendre conscience que la République est un bien commun exigeant de forger ensemble une communauté de destin et de valeurs partagées autour d’un grand dessein collectif. Pour finir, le vice-premier ministre a indiqué que la vision devra être traduite dans les programmes de développement à court et moyen termes de notre pays.
Elaborer le DSCRP de 2ème génération 2011-2015
Pour Olivier Kamitatu ministre du Plan, le souci du Gouvernement est d’élaborer un DSCRP de 2ème génération pour la période allant de 2011 à 2015. Cela, parce que la Rdc n’a pas un profil actualisé de la pauvreté, ce pays veut avoir une vision à long terme consensuel et conclure un programme formel avec les Institutions du pays. Pour lui, le DSCRP constitue un document de dialogue à court terme qui n’est pas encore cohérent avec les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD).
Il apparait donc nécessaire de nous inscrire dans une vision de développement à court terme. « Le Gouvernement a décidé de planifier le développement dans le long terme et la volonté est d’asseoir le développement sur une vision durable », a indiqué le ministre, avant de révéler que son Gouvernement a pris la décision de lancer la présente étude pour doter le pays d’une vision partagée. Et selon lui, la prospective veut dépasser l’immédiateté et elle permet de faire une prévision des politiques, avec des orientations stratégiques. Elle permet aussi de renforcer les capacités d’anticipation. Pour Olivier Kamitatu, la réussite de cet exercice dépend des Gouverneurs de provinces qui sont présents, mais aussi sur la mobilisation des partenaires au développement.
Jean-Marie Nkambua
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