Selon la représentation des travailleurs de la Minière de Bakwanga, Miba, des dragues privées exploitent du diamant dans le polygone au vu et au su des autorités tant provinciales que nationales. Dans son récent communiqué du 22 juillet, tout comme dans le mémorandum du 17 juin, la délégation syndicale s’en remet à l’autorité du chef de l’Etat pour une évacuation sans condition de ces dragues de la concession minière.
A qui profitent les revenus de l’exploitation minière des dragues privées au polygone ? Où vont les recettes de cette activité ? S’interroge la délégation syndicale de la Miba.
D’après la délégation, ces engins se trouvent dans l’enceinte de la société depuis sept mois.
Nado Ntumba, 2e vice-président de la délégation syndicale, explique :
« Ces dragues arrivées à Mbuji Mayi sont en train de diminuer les chances de la Miba d’obtenir les investissements venant de l’extérieur. On diminue les réserves en diamant et cela ne va plus rassurer les investisseurs.»
Au ministère provincial des Mines, on évoque l’incapacité juridique d’attaquer un jugement des cours et tribunaux, étant donné que ce jugement donne feu vert aux tenanciers de ces dragues :
« Ca doit être des dragues qui travaillent avec une coopérative qui, jusque-là, n’a pas obtenu ses certificats de petites mines. Le seul document qui la maintient là-bas, c’est le jugement prononcé que le ministère provincial ne peut pas violer. Il appartenait à la Miba qui est le concessionnaire de demander l’annulation du jugement.»
Par ailleurs, le ministère provincial des Mines révèle la présence de plus de vingt dragues qui exploitent sous les eaux de la province, en dehors de la concession Miba, sans aucun document et dont les revenus échappent au trésor public.
Copyright Radio Okapi
A qui profitent les revenus de l’exploitation minière des dragues privées au polygone ? Où vont les recettes de cette activité ? S’interroge la délégation syndicale de la Miba.
D’après la délégation, ces engins se trouvent dans l’enceinte de la société depuis sept mois.
Nado Ntumba, 2e vice-président de la délégation syndicale, explique :
« Ces dragues arrivées à Mbuji Mayi sont en train de diminuer les chances de la Miba d’obtenir les investissements venant de l’extérieur. On diminue les réserves en diamant et cela ne va plus rassurer les investisseurs.»
Au ministère provincial des Mines, on évoque l’incapacité juridique d’attaquer un jugement des cours et tribunaux, étant donné que ce jugement donne feu vert aux tenanciers de ces dragues :
« Ca doit être des dragues qui travaillent avec une coopérative qui, jusque-là, n’a pas obtenu ses certificats de petites mines. Le seul document qui la maintient là-bas, c’est le jugement prononcé que le ministère provincial ne peut pas violer. Il appartenait à la Miba qui est le concessionnaire de demander l’annulation du jugement.»
Par ailleurs, le ministère provincial des Mines révèle la présence de plus de vingt dragues qui exploitent sous les eaux de la province, en dehors de la concession Miba, sans aucun document et dont les revenus échappent au trésor public.
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