Pendant que la fronde autour du calendrier électoral diminue, faute d’arguments solides, le mouvement de soutien prend le relai. Le dernier soutien après celui des Usa, n’est pas des moindres. C’est celui du représentant spécial de Secrétaire général de l’Onu, l’Américain Roger Meece pour le compte de la Monusco (Mission de Nations unies pour la stabilisation du Congo).
En effet, selon les informations en notre possession, le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en République Démocratique du Congo, l’Ambassadeur Roger Meece, a annoncé hier l’appui de la MONUSCO à l’organisation des élections libres, démocratiques et transparentes en République Démocratique du Congo. Par conséquent, il a apporté son soutien au calendrier électoral qui ouvre la voie à ces élections et qui coupe court avec les intentions de ramener la Rdc vers le régime de combines politiciennes en vue du partage du pouvoir loin de la volonté populaire.
Le représentant spécial du secrétaire général de l’Onu a exprimé le soutien de son institution au cours d’un échange qu’il a eu hier mardi, 17 août 2010 à Kinshasa avec le président de la Commission Electorale Indépendante, l’Abbé Apollinaire MaluMalu. Il était question entre les deux personnalités d’échanger sur les dispositions logistiques des élections de 2010-2013.
La Monusco confirme son soutien à l’organisation des élections en République Démocratique du Congo, a déclaré à cette occasion l’Ambassadeur Roger Meece. Le patron de la Mission des Nations Unies en RDC, a au terme de l’audience lui accordée par le président de la Commission Electorale Indépendante (CEI), l’Abbé Apollinaire Malu-Malu, déclaré que « Les élections sont une priorité ». Il a précisé que « les Nations-Unies apporteront un appui conséquent, notamment dans le domaine logistique, en vue de combler les besoins importants ».
D’après l’Ambassadeur Meece, la discussion de ce mardi, 17 août avec le président de la CEI a porté sur la planification des opérations logistiques et le déploiement du matériel électoral sur l’ensemble du pays, en tenant compte des exigences du calendrier rendu public le 09 août 2010. Comme on le voit, le soutien au calendrier rendu public dernièrement est sans ambigüité. Sans ce calendrier, il serait impossible à la Monusco de penser à la planification du déploiement du matériel en vue de garantir la tenue de ces élections dans un pays aussi vaste qu’un sous-continent.
Optimiste, le Représentant Spécial du secrétaire Général des Nations Unies a salué les avancées enregistrées dans les préparatifs des élections nationales. Il a promis que son organisation s’impliquera dans l’accompagnement satisfaisant des opérations électorales prochaines en République Démocratique du Congo. Tout ceci contraste avec les avis pessimistes de politiciens congolais qui traduisent leur propre impréparation aux élections à l’incapacité imaginaire de la Commission électorale de remplir sa mission dans le délai.
Tête-à-tête Meece-Boshab au palais du peuple
Dans le cadre de sa démarche de s’imprégner des réalités politiques congolaises actuelles, le Représentant spécial du Secrétaire général de l’Onu, l’Ambassadeur Roger Meece, a eu le premier tête-à-tête avec hier mardi 17 août à Kinshasa avec le président de la chambre basse du parlement, Evariste Boshab.
Au cours de cette première rencontre au Palais du peuple, siège du parlement congolais, les deux personnalités ont abordé toutes les questions liées à l’organisation des élections en 2011. Depuis qu’il a succédé à Alan Doss, c’est aussi pour la première fois que le représentant spécial de Ban-Ki Moon, secrétaire général de l’Onu, est allé à la rencontre du président de l’Assemblée nationale. Les deux hommes d’Etat ont également parlé du mandat de la Monusco qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive. L’on se souviendra que la Monusco, c’est le nouveau mandat de la mission de l’Onu en Rdc.
La transformation de la Monuc qui était une mission de maintien de la paix, démontre le changement de situation sur le terrain. La guerre étant terminée, il revient à ce jour à la Monusco de contribuer à la stabilisation du pays selon le vœu de Joseph Kabila appelant la mission des Nations unies à s’investir dans les actions de développement en faveur des populations de l’Est sortant d’une longue guerre meurtrière.
La Monusco, comme jadis la Monuc, entend apporter une aide logistique importante à l’organisation des élections. Le fait que le calendrier électoral s’étale jusqu’en 2013, contrairement au mandat de la Monusco qui se termine en 2011, ne constitue en rien un problème insoluble.
Car, au terme de sa mission en 2011, si la Monusco demeure importante pour la poursuite du processus électoral, il sera fait une évaluation sans complaisance. Rien n’exclut, si la situation l’exige, que le mandat de la Monusco soit prorogé pour le besoin de la cause. Ce ne sera d’ailleurs pas une grande première. La Monuc qui vient de laisser la place à la Monusco a été portée sur fonts baptismaux en 1999. Son mandat a été prorogé plus d’une fois.
Une chose est vrai, la Monusco devra faire ses valises un jour et définitivement. La meilleure façon de le faire, de préparer ce départ définitif, c’est de faire en sorte que les Congolais prennent leurs responsabilités en mains. La première manière de prendre ses responsabilités aujourd’hui, c’est sans aucun doute de se donner des dirigeants avec une légitimité populaire incontestable.
Joachim Diana G.
En effet, selon les informations en notre possession, le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en République Démocratique du Congo, l’Ambassadeur Roger Meece, a annoncé hier l’appui de la MONUSCO à l’organisation des élections libres, démocratiques et transparentes en République Démocratique du Congo. Par conséquent, il a apporté son soutien au calendrier électoral qui ouvre la voie à ces élections et qui coupe court avec les intentions de ramener la Rdc vers le régime de combines politiciennes en vue du partage du pouvoir loin de la volonté populaire.
Le représentant spécial du secrétaire général de l’Onu a exprimé le soutien de son institution au cours d’un échange qu’il a eu hier mardi, 17 août 2010 à Kinshasa avec le président de la Commission Electorale Indépendante, l’Abbé Apollinaire MaluMalu. Il était question entre les deux personnalités d’échanger sur les dispositions logistiques des élections de 2010-2013.
La Monusco confirme son soutien à l’organisation des élections en République Démocratique du Congo, a déclaré à cette occasion l’Ambassadeur Roger Meece. Le patron de la Mission des Nations Unies en RDC, a au terme de l’audience lui accordée par le président de la Commission Electorale Indépendante (CEI), l’Abbé Apollinaire Malu-Malu, déclaré que « Les élections sont une priorité ». Il a précisé que « les Nations-Unies apporteront un appui conséquent, notamment dans le domaine logistique, en vue de combler les besoins importants ».
D’après l’Ambassadeur Meece, la discussion de ce mardi, 17 août avec le président de la CEI a porté sur la planification des opérations logistiques et le déploiement du matériel électoral sur l’ensemble du pays, en tenant compte des exigences du calendrier rendu public le 09 août 2010. Comme on le voit, le soutien au calendrier rendu public dernièrement est sans ambigüité. Sans ce calendrier, il serait impossible à la Monusco de penser à la planification du déploiement du matériel en vue de garantir la tenue de ces élections dans un pays aussi vaste qu’un sous-continent.
Optimiste, le Représentant Spécial du secrétaire Général des Nations Unies a salué les avancées enregistrées dans les préparatifs des élections nationales. Il a promis que son organisation s’impliquera dans l’accompagnement satisfaisant des opérations électorales prochaines en République Démocratique du Congo. Tout ceci contraste avec les avis pessimistes de politiciens congolais qui traduisent leur propre impréparation aux élections à l’incapacité imaginaire de la Commission électorale de remplir sa mission dans le délai.
Tête-à-tête Meece-Boshab au palais du peuple
Dans le cadre de sa démarche de s’imprégner des réalités politiques congolaises actuelles, le Représentant spécial du Secrétaire général de l’Onu, l’Ambassadeur Roger Meece, a eu le premier tête-à-tête avec hier mardi 17 août à Kinshasa avec le président de la chambre basse du parlement, Evariste Boshab.
Au cours de cette première rencontre au Palais du peuple, siège du parlement congolais, les deux personnalités ont abordé toutes les questions liées à l’organisation des élections en 2011. Depuis qu’il a succédé à Alan Doss, c’est aussi pour la première fois que le représentant spécial de Ban-Ki Moon, secrétaire général de l’Onu, est allé à la rencontre du président de l’Assemblée nationale. Les deux hommes d’Etat ont également parlé du mandat de la Monusco qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive. L’on se souviendra que la Monusco, c’est le nouveau mandat de la mission de l’Onu en Rdc.
La transformation de la Monuc qui était une mission de maintien de la paix, démontre le changement de situation sur le terrain. La guerre étant terminée, il revient à ce jour à la Monusco de contribuer à la stabilisation du pays selon le vœu de Joseph Kabila appelant la mission des Nations unies à s’investir dans les actions de développement en faveur des populations de l’Est sortant d’une longue guerre meurtrière.
La Monusco, comme jadis la Monuc, entend apporter une aide logistique importante à l’organisation des élections. Le fait que le calendrier électoral s’étale jusqu’en 2013, contrairement au mandat de la Monusco qui se termine en 2011, ne constitue en rien un problème insoluble.
Car, au terme de sa mission en 2011, si la Monusco demeure importante pour la poursuite du processus électoral, il sera fait une évaluation sans complaisance. Rien n’exclut, si la situation l’exige, que le mandat de la Monusco soit prorogé pour le besoin de la cause. Ce ne sera d’ailleurs pas une grande première. La Monuc qui vient de laisser la place à la Monusco a été portée sur fonts baptismaux en 1999. Son mandat a été prorogé plus d’une fois.
Une chose est vrai, la Monusco devra faire ses valises un jour et définitivement. La meilleure façon de le faire, de préparer ce départ définitif, c’est de faire en sorte que les Congolais prennent leurs responsabilités en mains. La première manière de prendre ses responsabilités aujourd’hui, c’est sans aucun doute de se donner des dirigeants avec une légitimité populaire incontestable.
Joachim Diana G.
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