Les travaux d’agrandissement des chaussées de la capitale sont à une phase avancée. Les observateurs pressentent que cela va rendre davantage délicate la question, déjà précaire, de la sécurité routière. Car lesdits travaux interviennent tandis que l’espace public kinois est en mutation, avec notamment l’arrivée massive des mototaxis dans le contexte du transport en commun.
L’importation massive de motos et leur intégration dans le secteur du transport en commun justifient à suffisance la place des transports dans le contexte kinois. Dès lors, il y a nécessité d’aider les usagers de la route à s’adapter à cette nouvelle réalité qu’est de rouler sur un boulevard démunis de bordures et, en certains endroits, de signalisation routière. Il est, néanmoins, des contradictions sur le terrain dont la persistance inquiète. C’est le cas de la Commission nationale de prévention routière (CNPR) qui souffre notamment des moyens de sa politique. L’autre contradiction tient au manque collectif de ce qui pourrait être appelé l’éducation à la sécurité routière. Ce déficit caractérise aussi bien les automobilistes que les piétons. Le laisser-faire des agents de la Police Spéciale de Roulage (PSR) face notamment aux passionnés du téléphone au volant, suscite aussi des inquiétudes.
A Kinshasa, en effet, les quinze dernières années ont enregistré un renforcement en terme notamment de place des transports dans la société. Se déplacer quotidiennement dans la ville demeure déterminant, pour assurer la survie tant individuelle que familiale. La localisation des activités à distance, le goût du confort, la concentration des masses et les maigres garanties sécuritaires qu’offrent journellement les transports en commun ont stimulé des personnes à individualiser leurs moyens de transport. Comme on le comprend, ces facteurs joints à divers autres, ont entraîné une augmentation numérique remarquable de véhicules dans la capitale.
Le phénomène mototaxi, un moyen parmi tant d’autres d’assurer la survie
Dix ans plus tôt, la capitale de la RD Congo n’avait pas connu ce qui ressemble à une véritable « invasion » de motos. Des témoignages indiquent que dès 2005, la baisse de régime enregistrée dans le secteur d’exploitation du diamant artisanal a entraîné beaucoup de creuseurs hors des chantiers. Dès lors, le premier réflexe collectif a été d’imaginer de nouveaux créneaux, dans lesquels sécuriser chacun les capitaux accumulés. Le circuit du ciment et celui du transport en commun ont été mis à profit, à cet effet. Ce témoignage court auprès de l’Association des Motocyclistes du Congo, exploitants des mototaxis, AMC, dont le bureau est situé au croisement des avenues Kabinda et Luambo Makiadi (ex Bokassa). C’est ainsi qu’à ce jour, beaucoup d’exploitants de minibus sur la ligne « Ville-Boulevard » se comptent parmi d’anciens creuseurs.
Beaucoup d’autres aussi se sont déversés dans l’exploitation des motos. A ce sujet, l’importation massive de ces engins a été facilitée par l’ouverture du corridor du commerce : Kinshasa-Dubaï-Kinshasa voire Kinshasa – Guangzhou (Chine)-Kinshasa. Face à la persistance de l’exode rural et à la montée des ambitions individuelles alimentée notamment par l’absence de concurrence de l’Etat dans le secteur du transport en commun, des particuliers ont ouvert une ère nouvelle. Il s’agit d’économiser pour individualiser une moto. Les gestionnaires urbains de la vie sociopolitique devraient tenir compte de cette nouvelle donne et anticiper utilement des mesures d’accompagnement.
Quand un gagne-pain facile du départ engendre des milliers d’emploi
A la suite des pionniers sus-évoqués des mototaxis à Kinshasa, bien des détenteurs de capitaux, dans le contexte kinois, ont suivi le pas. D’où, la moto est en passe de garantir journellement un pain facile au (à la) propriétaire de l’engin. Au départ, les motos se concentraient dans les routes tertiaires, celles non asphaltées des quartiers bourgades de Kinshasa. Mais l’exploitation est, à ce jour, libre. Progressivement, les motos envahissent les grandes artères. Cette vague de motos dans le transport en commun a donné lieu à un véritable marché d’emploi. Beaucoup de jeunes gens ayant appris sur le tas la conduite de cet engin, prestent comme conducteurs au service des personnes qui ont investi dans ce secteur. Le versement varie entre 10.000 et 12.000 FC, au premier semestre de l’année en cours. De fil en aiguille, des maisons de réparation de ces engins pullulent à travers la ville. Et dans chacun de ces garages, un maître est entouré d’un minimum de quatre aides. Cette dynamique n’est pas moins une aubaine pour les jeunes en quête d’activités valorisantes. Et il ressort des témoignages que la plupart des motos mises en exploitation sont tenues journellement par deux motocyclistes : l’un est au service « du patron », tandis que l’autre vient en appui au titulaire, dans le cadre d’un arrangement informel. C’est comme qui dirait : l’engagé engage…
L’agrandissement du boulevard ne garantit guère la sécurité routière
La sécurité routière, c’est l’affaire de tous, affirme-t-on couramment. Cette évidence vaut une interpellation au moment où les chaussées de Kinshasa ont nettement changé de configuration. Les observateurs estiment qu’il est indispensable que, plus qu’avant, la CNPR soit mise en situation effective de remplir sa mission. Car en amont, il c’observe un déficit en termes de campagnes, pour vulgariser d’éventuels apports nouveaux découlant des changements subis par les chassées : de la lumière, des panneaux, des marques au sol pour transmettre quelque instruction appropriées aux conducteurs et aux piétons,… Pour l’heure, trois constantes demeurent et ne sont pas pour accompagner les Congolais dans une société transformée : la poursuite du programme de réhabilitation et de modernisation (notamment) des routes, l’absence de législations sur le téléphone au volant, l’absence de campagnes de vulgarisation du code routier pour aussi bien piétons que moto-transporteurs dont le nombre augmente.
Il y a une décennie, les automobilistes circulant à Kinshasa ne faisaient pas face à un voisinage débordant autant des engins bi cycles (motos, vélos, vélomoteurs) que des piétons. Quand vient que les usagers de la route interprètent avec des lacunes les textes régissant la circulation routière, il est souhaitable que les ministères de l’Intérieur et des Transports et Voies de Communications) s’assument dans les limites de leurs missions respectives. Pour l’heure, en effet, il s’observe que les jeunes conducteurs de mototaxis se passent couramment des normes recommandées en vue de se sécuriser à moto. C’est le cas de la ceinture de sécurité, du port du casque et la possession de l’extincteur. A cela s’ajoute le respect du code de la route.
Dans le contexte actuel, la moto dépanne les gens. « On vous dépose presque chez vous et vous pouvez même faire attendre le motocycliste pendant quelques minutes (…) », a confié un passager. En dépit de ce service rendu à la communauté, les bonnes consciences sont d’avis qu’il est prudent que les animateurs des services publics mettent en place des mécanismes susceptibles d’arrêter la crise d’autorité. Car celle-ci est de nature à exposer les piétons à des risques multiples. De leur côté, les agents qualifiés qui ont en charge la régulation de la circulation routière devraient s’employer à réprimer l’anarchie qui règne dans le secteur : des motocyclistes dépourvues de permis de conduire, des motos sans plaques d’immatriculation et donc non reconnue par le bureau compétent du ministère des Transports et Voies de Communication.
En dépit de ce manquement, ces engins sont engins sont placées sur la place publique, exploitant dans le secteur du transport en commun. Ce laissez-faire généralisé ouvre la voie libre à des usagers de la route habitués à foutre en l’air des principes de base de la circulation routière. Ceci expliquant cela, des voix s’élèvent, conviant la (Cnpr) à véritablement s’assumer au regard de sa mission. Car il revient à ce service spécialisé du ministère d’initier des actions de sécurité routière : les campagnes de communication de la sécurité routière, les actions locales, la semaine de la sécurité routière figurent dans cet ordre d’idées.
L’importation massive de motos et leur intégration dans le secteur du transport en commun justifient à suffisance la place des transports dans le contexte kinois. Dès lors, il y a nécessité d’aider les usagers de la route à s’adapter à cette nouvelle réalité qu’est de rouler sur un boulevard démunis de bordures et, en certains endroits, de signalisation routière. Il est, néanmoins, des contradictions sur le terrain dont la persistance inquiète. C’est le cas de la Commission nationale de prévention routière (CNPR) qui souffre notamment des moyens de sa politique. L’autre contradiction tient au manque collectif de ce qui pourrait être appelé l’éducation à la sécurité routière. Ce déficit caractérise aussi bien les automobilistes que les piétons. Le laisser-faire des agents de la Police Spéciale de Roulage (PSR) face notamment aux passionnés du téléphone au volant, suscite aussi des inquiétudes.
A Kinshasa, en effet, les quinze dernières années ont enregistré un renforcement en terme notamment de place des transports dans la société. Se déplacer quotidiennement dans la ville demeure déterminant, pour assurer la survie tant individuelle que familiale. La localisation des activités à distance, le goût du confort, la concentration des masses et les maigres garanties sécuritaires qu’offrent journellement les transports en commun ont stimulé des personnes à individualiser leurs moyens de transport. Comme on le comprend, ces facteurs joints à divers autres, ont entraîné une augmentation numérique remarquable de véhicules dans la capitale.
Le phénomène mototaxi, un moyen parmi tant d’autres d’assurer la survie
Dix ans plus tôt, la capitale de la RD Congo n’avait pas connu ce qui ressemble à une véritable « invasion » de motos. Des témoignages indiquent que dès 2005, la baisse de régime enregistrée dans le secteur d’exploitation du diamant artisanal a entraîné beaucoup de creuseurs hors des chantiers. Dès lors, le premier réflexe collectif a été d’imaginer de nouveaux créneaux, dans lesquels sécuriser chacun les capitaux accumulés. Le circuit du ciment et celui du transport en commun ont été mis à profit, à cet effet. Ce témoignage court auprès de l’Association des Motocyclistes du Congo, exploitants des mototaxis, AMC, dont le bureau est situé au croisement des avenues Kabinda et Luambo Makiadi (ex Bokassa). C’est ainsi qu’à ce jour, beaucoup d’exploitants de minibus sur la ligne « Ville-Boulevard » se comptent parmi d’anciens creuseurs.
Beaucoup d’autres aussi se sont déversés dans l’exploitation des motos. A ce sujet, l’importation massive de ces engins a été facilitée par l’ouverture du corridor du commerce : Kinshasa-Dubaï-Kinshasa voire Kinshasa – Guangzhou (Chine)-Kinshasa. Face à la persistance de l’exode rural et à la montée des ambitions individuelles alimentée notamment par l’absence de concurrence de l’Etat dans le secteur du transport en commun, des particuliers ont ouvert une ère nouvelle. Il s’agit d’économiser pour individualiser une moto. Les gestionnaires urbains de la vie sociopolitique devraient tenir compte de cette nouvelle donne et anticiper utilement des mesures d’accompagnement.
Quand un gagne-pain facile du départ engendre des milliers d’emploi
A la suite des pionniers sus-évoqués des mototaxis à Kinshasa, bien des détenteurs de capitaux, dans le contexte kinois, ont suivi le pas. D’où, la moto est en passe de garantir journellement un pain facile au (à la) propriétaire de l’engin. Au départ, les motos se concentraient dans les routes tertiaires, celles non asphaltées des quartiers bourgades de Kinshasa. Mais l’exploitation est, à ce jour, libre. Progressivement, les motos envahissent les grandes artères. Cette vague de motos dans le transport en commun a donné lieu à un véritable marché d’emploi. Beaucoup de jeunes gens ayant appris sur le tas la conduite de cet engin, prestent comme conducteurs au service des personnes qui ont investi dans ce secteur. Le versement varie entre 10.000 et 12.000 FC, au premier semestre de l’année en cours. De fil en aiguille, des maisons de réparation de ces engins pullulent à travers la ville. Et dans chacun de ces garages, un maître est entouré d’un minimum de quatre aides. Cette dynamique n’est pas moins une aubaine pour les jeunes en quête d’activités valorisantes. Et il ressort des témoignages que la plupart des motos mises en exploitation sont tenues journellement par deux motocyclistes : l’un est au service « du patron », tandis que l’autre vient en appui au titulaire, dans le cadre d’un arrangement informel. C’est comme qui dirait : l’engagé engage…
L’agrandissement du boulevard ne garantit guère la sécurité routière
La sécurité routière, c’est l’affaire de tous, affirme-t-on couramment. Cette évidence vaut une interpellation au moment où les chaussées de Kinshasa ont nettement changé de configuration. Les observateurs estiment qu’il est indispensable que, plus qu’avant, la CNPR soit mise en situation effective de remplir sa mission. Car en amont, il c’observe un déficit en termes de campagnes, pour vulgariser d’éventuels apports nouveaux découlant des changements subis par les chassées : de la lumière, des panneaux, des marques au sol pour transmettre quelque instruction appropriées aux conducteurs et aux piétons,… Pour l’heure, trois constantes demeurent et ne sont pas pour accompagner les Congolais dans une société transformée : la poursuite du programme de réhabilitation et de modernisation (notamment) des routes, l’absence de législations sur le téléphone au volant, l’absence de campagnes de vulgarisation du code routier pour aussi bien piétons que moto-transporteurs dont le nombre augmente.
Il y a une décennie, les automobilistes circulant à Kinshasa ne faisaient pas face à un voisinage débordant autant des engins bi cycles (motos, vélos, vélomoteurs) que des piétons. Quand vient que les usagers de la route interprètent avec des lacunes les textes régissant la circulation routière, il est souhaitable que les ministères de l’Intérieur et des Transports et Voies de Communications) s’assument dans les limites de leurs missions respectives. Pour l’heure, en effet, il s’observe que les jeunes conducteurs de mototaxis se passent couramment des normes recommandées en vue de se sécuriser à moto. C’est le cas de la ceinture de sécurité, du port du casque et la possession de l’extincteur. A cela s’ajoute le respect du code de la route.
Dans le contexte actuel, la moto dépanne les gens. « On vous dépose presque chez vous et vous pouvez même faire attendre le motocycliste pendant quelques minutes (…) », a confié un passager. En dépit de ce service rendu à la communauté, les bonnes consciences sont d’avis qu’il est prudent que les animateurs des services publics mettent en place des mécanismes susceptibles d’arrêter la crise d’autorité. Car celle-ci est de nature à exposer les piétons à des risques multiples. De leur côté, les agents qualifiés qui ont en charge la régulation de la circulation routière devraient s’employer à réprimer l’anarchie qui règne dans le secteur : des motocyclistes dépourvues de permis de conduire, des motos sans plaques d’immatriculation et donc non reconnue par le bureau compétent du ministère des Transports et Voies de Communication.
En dépit de ce manquement, ces engins sont engins sont placées sur la place publique, exploitant dans le secteur du transport en commun. Ce laissez-faire généralisé ouvre la voie libre à des usagers de la route habitués à foutre en l’air des principes de base de la circulation routière. Ceci expliquant cela, des voix s’élèvent, conviant la (Cnpr) à véritablement s’assumer au regard de sa mission. Car il revient à ce service spécialisé du ministère d’initier des actions de sécurité routière : les campagnes de communication de la sécurité routière, les actions locales, la semaine de la sécurité routière figurent dans cet ordre d’idées.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire