La fixation au 27 novembre 2011 du premier tour de la présidentielle en République démocratique du Congo va "proroger indûment" le mandat des élus, notamment celui du chef de l'Etat Joseph Kabila, a dénoncé mercredi l'opposition.
Les dates publiées mardi par la Commission électorale indépendante (CEI) pour les "prochaines échéances électorales violent l'esprit et la lettre de la Constitution (...) et ont pour effet de proroger indûment le mandat que le peuple a accordé à ses élus", dont celui du président Kabila, estime dans un communiqué le Mouvement de libération du Congo (MLC) dirigé par Jean-Pierre Bemba.
Le calendrier rendu public par la CEI prévoit le premier tour de la présidentielle le 27 novembre 2011, au terme du premier quinquennat de Joseph Kabila, au pouvoir depuis 2001 après l'assassinat de son père Laurent-Désiré Kabila.
D'après ce calendrier, le président élu devrait prêter serment le 10 janvier 2012 s'il est déclaré vainqueur au premier tour et le 4 avril s'il passe au second.
Dans un communiqué transmis mercredi à l'AFP, une coalition qui regroupe le MLC et une dizaine de petits partis d'opposition, l'Union pour la Nation (UN), a déclaré "nul et de nul effet le calendrier électoral publié par l'Abbé Apollinaire Malu-Malu", président de la CEI.
Selon l'UN, le premier tour du scrutin devrait se tenir "le 6 septembre 2011" et non le 27 novembre 2011. La coalition indique que "l'article 73 de la Constitution enjoint (la commission électorale) à convoquer l'élection présidentielle 90 jours avant l'expiration du mandat du chef de l'Etat en exercice".
"L'Union pour la Nation se réserve le droit d'utiliser tous les moyens légaux afin de faire respecter la Constitution et les lois de la République", prévient la coalition.
Joseph Kabila, qui avait remporté la dernière élection présidentielle face à Jean-Pierre Bemba, avait prêté serment le 6 décembre 2006, à l'issue des premières élections démocratiques organisées depuis 41 ans.
Jean-Pierre Bemba est actuellement poursuivi par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité, mais aucune date n'a encore été fixée pour son procès.
Il est, selon l'accusation, responsable de meurtres, viols et pillages commis entre octobre 2002 et mars 2003 par le MLC, sa milice transformée plus tard en parti politique et envoyée en Centrafrique pour appuyer le régime du président Ange-Félix Patassé.
Les dates publiées mardi par la Commission électorale indépendante (CEI) pour les "prochaines échéances électorales violent l'esprit et la lettre de la Constitution (...) et ont pour effet de proroger indûment le mandat que le peuple a accordé à ses élus", dont celui du président Kabila, estime dans un communiqué le Mouvement de libération du Congo (MLC) dirigé par Jean-Pierre Bemba.
Le calendrier rendu public par la CEI prévoit le premier tour de la présidentielle le 27 novembre 2011, au terme du premier quinquennat de Joseph Kabila, au pouvoir depuis 2001 après l'assassinat de son père Laurent-Désiré Kabila.
D'après ce calendrier, le président élu devrait prêter serment le 10 janvier 2012 s'il est déclaré vainqueur au premier tour et le 4 avril s'il passe au second.
Dans un communiqué transmis mercredi à l'AFP, une coalition qui regroupe le MLC et une dizaine de petits partis d'opposition, l'Union pour la Nation (UN), a déclaré "nul et de nul effet le calendrier électoral publié par l'Abbé Apollinaire Malu-Malu", président de la CEI.
Selon l'UN, le premier tour du scrutin devrait se tenir "le 6 septembre 2011" et non le 27 novembre 2011. La coalition indique que "l'article 73 de la Constitution enjoint (la commission électorale) à convoquer l'élection présidentielle 90 jours avant l'expiration du mandat du chef de l'Etat en exercice".
"L'Union pour la Nation se réserve le droit d'utiliser tous les moyens légaux afin de faire respecter la Constitution et les lois de la République", prévient la coalition.
Joseph Kabila, qui avait remporté la dernière élection présidentielle face à Jean-Pierre Bemba, avait prêté serment le 6 décembre 2006, à l'issue des premières élections démocratiques organisées depuis 41 ans.
Jean-Pierre Bemba est actuellement poursuivi par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité, mais aucune date n'a encore été fixée pour son procès.
Il est, selon l'accusation, responsable de meurtres, viols et pillages commis entre octobre 2002 et mars 2003 par le MLC, sa milice transformée plus tard en parti politique et envoyée en Centrafrique pour appuyer le régime du président Ange-Félix Patassé.
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