Sortant de son mutisme de Bruxelles où il se trouve, Etienne Tshisekedi s'est confié dernièrement à la presse. Occasion pour lui de donner officiellement sa position face au 1er congrès organisé par son parti en avril 2009 et face aux élections de 2011. Il a ainsi annoncé prochainement l'organisation du véritable 1er congrès de l'UDPS non sans se porter candidat à l'élection présidentielle de 2011. C'est donc cette annonce qui a poussé, non seulement une frange importante de la base de son parti, mais aussi la communauté de l'Internationale socialiste à le désavouer. Les inconditionnels d'E. Tshisekedi qui l'ont désavoué déclarent ne pas comprendre comment celui qui incarnait un mythe peut ainsi virer à 180°. Pour eux, E. Tshisekedi peut convoquer un autre congrès, mais qui ne devra aucunement pas s'appeler " 1er congrès ordinaire ". Ils expliquent leur position par le fait que le 1er congrès, ce forum que d'aucuns ont qualifié de " messe noire a bel et bien vécu, forum qui a réuni non seulement les membres de l'intérieur du pays et des fédérations extérieures, mais aussi les partenaires de l'Internationale socialiste. Ils se demandent ce que peuvent penser de Tshisekedi et de l'UDPS ces gens qui se verront associés à un autre 1er congrès ordinaire au cas où celui-ci arriverait à se tenir. Pour eux donc, ça ne fait pas sérieux.
Ils ajoutent aussi que pour annoncer la convocation du 1er congrès de son parti E. Tshisekedi a associé les médias, aussi bien locaux qu'étrangers. Pourquoi, s'agissant de l'annulation de ce congrès par lui déjà convoqué, pouvait-il ne compter sur ses décisions, des actes qui ne terminent leur course qu'au sein du parti ? Ils se sont également appesantis sur le cas des victimes de la décision 099, parmi lesquels François Xavier Beltchika Kalubye et Jean Joseph Mukendi wa Mulumba. Que pourra dire le congrès s'il se tenait sur des gens qui n'y prendront même pas part, puisque exclus ? Ils dénoncent le caractère illégal de cet acte et son impopularité étant entendu, argumentent-ils, qu'aucun texte, ancien ou nouveau n'autorise Tshisekedi à exclure les membres.
Le point de vue de la communauté de l'Internationale socialiste
Pour la communauté de l'Internationale socialiste dont l'UDPS est membre observateur, le 1er congrès que prétend organiser E. Tshisekedi a déjà eu lieu à Kinshasa du 15 au 21 avril 2009. Ce vent est parvenu jusqu'à convaincre le Parti socialiste démocrate suédois qui hésitait encore sur la nécessité du financement de ce congrès dit " vrai ". Aujourd'hui, déclarent-ils, tout laisse entendre que c'est bien Tshisekedi lui-même qui est à la base de toute confusion et du délabrement avancé de l'UDPS.
Plusieurs éléments entre en ligne de compte et confirment ce comportement et faits que dénoncent les partenaires occidentaux de l'UDPS, notamment : le manque de collaboration et de respect des engagements avec les partenaires ; le mépris des autres et l'égoïsme ; le manque d'ouverture et de sagesse politique ; la personnalisation et le monopole du parti ; l'absence manifeste de partenariat politique ; l'absence de promotion politique du parti ; la négligence et le manque d'intérêt politique.
Se déclarer candidat à la présidentielle de 2011, exclure des cadres compétents, organiser son " vrai " congrès, mépriser les initiatives salvatrices de ses collègues fondateurs et se désolidariser d'eux… voilà qui siffle la dérive dictatoriale que dénoncent les partenaires de l'Internationale socialiste qui concluent que la collaboration dans une logique pareille n'a guère de place. Ce qui a suscité des rebondissements dans les relations du parti démocrate suédois avec Tshisekedi et son entourage. Embarrassés face à cette situation, les membres de l'Internationale socialiste se sont vus obligés de défendre les valeurs de la sociale démocratie et les idéaux démocratiques plutôt que des individus, comme E. Tshisekedi, qui se substituait en une institution ou texte de loi comme à l'époque de roi Soleil qui déclarait : " la France c'est moi ".
Donc la communauté de l'Internationale socialiste qui condamne, à l'unanimité, l'exclusion des cadres compétents, estime en outre qu'il s'agit là d'un manque de stratégie pour E. Tshisekedi et la culture démocratique lui échappe davantage. Tout compte fait, puisque Tshisekedi a déclaré que bientôt il sera au pays pour ouvrir lui-même le "véritable" 1er congrès ordinaire de son parti, attendons le voir à l'œuvre. Le souhait des inconditionnels de ce parti est de voir une UDPS forte et unie, celle qui soit capable de constituer l'unique alternative en 2011.
Ils ajoutent aussi que pour annoncer la convocation du 1er congrès de son parti E. Tshisekedi a associé les médias, aussi bien locaux qu'étrangers. Pourquoi, s'agissant de l'annulation de ce congrès par lui déjà convoqué, pouvait-il ne compter sur ses décisions, des actes qui ne terminent leur course qu'au sein du parti ? Ils se sont également appesantis sur le cas des victimes de la décision 099, parmi lesquels François Xavier Beltchika Kalubye et Jean Joseph Mukendi wa Mulumba. Que pourra dire le congrès s'il se tenait sur des gens qui n'y prendront même pas part, puisque exclus ? Ils dénoncent le caractère illégal de cet acte et son impopularité étant entendu, argumentent-ils, qu'aucun texte, ancien ou nouveau n'autorise Tshisekedi à exclure les membres.
Le point de vue de la communauté de l'Internationale socialiste
Pour la communauté de l'Internationale socialiste dont l'UDPS est membre observateur, le 1er congrès que prétend organiser E. Tshisekedi a déjà eu lieu à Kinshasa du 15 au 21 avril 2009. Ce vent est parvenu jusqu'à convaincre le Parti socialiste démocrate suédois qui hésitait encore sur la nécessité du financement de ce congrès dit " vrai ". Aujourd'hui, déclarent-ils, tout laisse entendre que c'est bien Tshisekedi lui-même qui est à la base de toute confusion et du délabrement avancé de l'UDPS.
Plusieurs éléments entre en ligne de compte et confirment ce comportement et faits que dénoncent les partenaires occidentaux de l'UDPS, notamment : le manque de collaboration et de respect des engagements avec les partenaires ; le mépris des autres et l'égoïsme ; le manque d'ouverture et de sagesse politique ; la personnalisation et le monopole du parti ; l'absence manifeste de partenariat politique ; l'absence de promotion politique du parti ; la négligence et le manque d'intérêt politique.
Se déclarer candidat à la présidentielle de 2011, exclure des cadres compétents, organiser son " vrai " congrès, mépriser les initiatives salvatrices de ses collègues fondateurs et se désolidariser d'eux… voilà qui siffle la dérive dictatoriale que dénoncent les partenaires de l'Internationale socialiste qui concluent que la collaboration dans une logique pareille n'a guère de place. Ce qui a suscité des rebondissements dans les relations du parti démocrate suédois avec Tshisekedi et son entourage. Embarrassés face à cette situation, les membres de l'Internationale socialiste se sont vus obligés de défendre les valeurs de la sociale démocratie et les idéaux démocratiques plutôt que des individus, comme E. Tshisekedi, qui se substituait en une institution ou texte de loi comme à l'époque de roi Soleil qui déclarait : " la France c'est moi ".
Donc la communauté de l'Internationale socialiste qui condamne, à l'unanimité, l'exclusion des cadres compétents, estime en outre qu'il s'agit là d'un manque de stratégie pour E. Tshisekedi et la culture démocratique lui échappe davantage. Tout compte fait, puisque Tshisekedi a déclaré que bientôt il sera au pays pour ouvrir lui-même le "véritable" 1er congrès ordinaire de son parti, attendons le voir à l'œuvre. Le souhait des inconditionnels de ce parti est de voir une UDPS forte et unie, celle qui soit capable de constituer l'unique alternative en 2011.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire