*De façon unilatérale, le gouverneur de l’Equateur a imposé aux opérateurs économiques du secteur du bois de payer désormais leurs taxes auprès des services de la province de l’Equateur. *Face au refus de ces opérateurs économiques qui évoquent la loi et le cahier de charges signé avec le gouvernement, JC Baende a interdit la coupe du bois dans la province de l’Equateur. *Les opérateurs économiques sont allés se plaindre auprès du chef du gouvernement qui a promis la solution après avoir rencontré JC Baende. Ce dernier va-t-il se soumettre à la loi ou va-t-il se dire " je persiste et je signe ".
Le gouverneur de l’Equateur a interdit la coupe du bois sur toute l’étendue de sa province. Les opérateurs économiques du secteur sont aux abois. Ils estiment que cette décision serait la conséquence de leur réticence d’appliquer une autre décision du gouverneur de voir les opérateurs économiques du secteur payer leurs taxes à Mbandaka. C’est pour chercher une solution à ce problème que les opérateurs économiques du secteur du bois sont allés voir le chef du gouvernement, le Premier ministre Adolphe Muzito. C’est ainsi que le Premier Ministre et chef du gouvernement, Adolphe Muzito, a reçu hier mercredi 4 août 2010 en fin de l’après-midi, une délégation de la Fédération des Industriels du bois. Cette délégation était conduite par son Président Gabriel Mola Motia.
C’est ainsi que le Premier Ministre et chef du gouvernement, Adolphe Muzito, a reçu hier mercredi 4 août 2010 en fin de l’après-midi, une délégation de la Fédération des Industriels du bois. Cette délégation était conduite par son Président Gabriel Mola Motia.
On s’en doutait, en toile de fond de cette audience sollicitée et obtenue, il y a cette récente décision d’interdiction de la coupe du bois dans la province de l’Equateur par le Gouverneur de cette province, Jean-Claude Baende. Comme on devrait s’y attendre, les industriels ont mal accueilli cette décision de l’autorité provinciale leur imposant de payer les taxes à Mbandaka. Pour eux, cette décision est contraire au cahier de charges signé avec le Gouvernement, a expliqué à la presse, son président, Gabriel Mola.
En effet, les taxes et autres redevances annuelles dues à l’Etat sont payées à Kinshasa conformément à la législation en vigueur. C’est ainsi que les opérateurs économiques du secteur bois sollicitent l’appui du gouvernement en vue de leur permettre de poursuivre leurs activités habituelles dans ce coin du pays. Pour rappel, la décision d’interdiction de la coupe du bois date de plus de 30 jours.
Le Premier Ministre a promis de s’investir dans la recherche de solutions en vue de permettre à ces opérateurs économiques du secteur du bois de vaquer à leurs activités. Des contacts avec l’autorité provinciale seront engagés pour dégager des solutions satisfaisantes pour tous, a rassuré le Premier Ministre à ses interlocuteurs.
La question que tout le monde se pose, c’est celle de savoir la motivation de la décision du gouverneur, lorsqu’on sait ce qui a été dit à son sujet en matière de gestion des finances publiques. Il se peut que JC Baende soit bien intentionné au point de vouloir percevoir l’argent à l’Equateur. Quelle sera l’opération qui suivra ? Enverra-il la totalité des taxes perçues à Kinshasa pour attendre la rétrocession ou bien retiendra-t-il à la source ce qui est dû à la province ?
Que cette affaire rebondisse après la rencontre entre les gouverneurs et le Premier ministre d’une part et avec le Chef de l’Etat d’autre part, on peut se poser des questions sur la bonne foi des autorités de la province de l’Equateur. Pour rappel, au cours de la rencontre des gouverneurs avec le gouvernement central vers la fin du mois de juillet 2010, il était entendu que les gouverneurs des provinces s’inscrivent dans la logique de la solidarité nationale. Cela consiste en ce que le gouvernement centralise toutes les ressources à caractère national et rétrocède aux provinces selon les mécanismes de solidarité nationale.
Compte tenu de ces préalables, les observateurs pensent que le gouverneur Baende n’ira pas loin dans son entêtement par exemple jusqu’à engager un bras de fer avec le Premier ministre. Ce dernier, on le sait, est l’apôtre de la solidarité nationale. On ne le voit pas comprendre la démarche de JC Baende. Cette décision de l’exécutif de l’Equateur risque d’ameuter les autres milieux qui s’en serviraient pour créer un autre problème. C’est le cas des défenseurs de la nature qui pourraient faire de Baende le champion de la conservation de la nature au point de le soutenir contre la mesure que pourrait prendre le gouvernement en faveur des opérateurs économiques du secteur bois.
Et pourtant, la motivation de JC Baende, ce n’était pas la conservation de la nature, domaine de la politique du gouvernement central. Ce qu’il voulait, c’est contrôler l’argent du bois au mépris de la législation en vigueur. Toute décision que devra prendre le gouvernement à ce sujet, devra être suffisamment expliquée afin que certains milieux ne s’en saisissent pas pour accuser le gouvernement de contribuer au déboisement. Cela ferait jaser en ce moment où le réchauffement de la terre est un vrai problème.
Joachim Diana G.
Le gouverneur de l’Equateur a interdit la coupe du bois sur toute l’étendue de sa province. Les opérateurs économiques du secteur sont aux abois. Ils estiment que cette décision serait la conséquence de leur réticence d’appliquer une autre décision du gouverneur de voir les opérateurs économiques du secteur payer leurs taxes à Mbandaka. C’est pour chercher une solution à ce problème que les opérateurs économiques du secteur du bois sont allés voir le chef du gouvernement, le Premier ministre Adolphe Muzito. C’est ainsi que le Premier Ministre et chef du gouvernement, Adolphe Muzito, a reçu hier mercredi 4 août 2010 en fin de l’après-midi, une délégation de la Fédération des Industriels du bois. Cette délégation était conduite par son Président Gabriel Mola Motia.
C’est ainsi que le Premier Ministre et chef du gouvernement, Adolphe Muzito, a reçu hier mercredi 4 août 2010 en fin de l’après-midi, une délégation de la Fédération des Industriels du bois. Cette délégation était conduite par son Président Gabriel Mola Motia.
On s’en doutait, en toile de fond de cette audience sollicitée et obtenue, il y a cette récente décision d’interdiction de la coupe du bois dans la province de l’Equateur par le Gouverneur de cette province, Jean-Claude Baende. Comme on devrait s’y attendre, les industriels ont mal accueilli cette décision de l’autorité provinciale leur imposant de payer les taxes à Mbandaka. Pour eux, cette décision est contraire au cahier de charges signé avec le Gouvernement, a expliqué à la presse, son président, Gabriel Mola.
En effet, les taxes et autres redevances annuelles dues à l’Etat sont payées à Kinshasa conformément à la législation en vigueur. C’est ainsi que les opérateurs économiques du secteur bois sollicitent l’appui du gouvernement en vue de leur permettre de poursuivre leurs activités habituelles dans ce coin du pays. Pour rappel, la décision d’interdiction de la coupe du bois date de plus de 30 jours.
Le Premier Ministre a promis de s’investir dans la recherche de solutions en vue de permettre à ces opérateurs économiques du secteur du bois de vaquer à leurs activités. Des contacts avec l’autorité provinciale seront engagés pour dégager des solutions satisfaisantes pour tous, a rassuré le Premier Ministre à ses interlocuteurs.
La question que tout le monde se pose, c’est celle de savoir la motivation de la décision du gouverneur, lorsqu’on sait ce qui a été dit à son sujet en matière de gestion des finances publiques. Il se peut que JC Baende soit bien intentionné au point de vouloir percevoir l’argent à l’Equateur. Quelle sera l’opération qui suivra ? Enverra-il la totalité des taxes perçues à Kinshasa pour attendre la rétrocession ou bien retiendra-t-il à la source ce qui est dû à la province ?
Que cette affaire rebondisse après la rencontre entre les gouverneurs et le Premier ministre d’une part et avec le Chef de l’Etat d’autre part, on peut se poser des questions sur la bonne foi des autorités de la province de l’Equateur. Pour rappel, au cours de la rencontre des gouverneurs avec le gouvernement central vers la fin du mois de juillet 2010, il était entendu que les gouverneurs des provinces s’inscrivent dans la logique de la solidarité nationale. Cela consiste en ce que le gouvernement centralise toutes les ressources à caractère national et rétrocède aux provinces selon les mécanismes de solidarité nationale.
Compte tenu de ces préalables, les observateurs pensent que le gouverneur Baende n’ira pas loin dans son entêtement par exemple jusqu’à engager un bras de fer avec le Premier ministre. Ce dernier, on le sait, est l’apôtre de la solidarité nationale. On ne le voit pas comprendre la démarche de JC Baende. Cette décision de l’exécutif de l’Equateur risque d’ameuter les autres milieux qui s’en serviraient pour créer un autre problème. C’est le cas des défenseurs de la nature qui pourraient faire de Baende le champion de la conservation de la nature au point de le soutenir contre la mesure que pourrait prendre le gouvernement en faveur des opérateurs économiques du secteur bois.
Et pourtant, la motivation de JC Baende, ce n’était pas la conservation de la nature, domaine de la politique du gouvernement central. Ce qu’il voulait, c’est contrôler l’argent du bois au mépris de la législation en vigueur. Toute décision que devra prendre le gouvernement à ce sujet, devra être suffisamment expliquée afin que certains milieux ne s’en saisissent pas pour accuser le gouvernement de contribuer au déboisement. Cela ferait jaser en ce moment où le réchauffement de la terre est un vrai problème.
Joachim Diana G.
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